Quand on goûte vraiment à l’univers du triathlon, impossible de ne pas se pencher sur l’équipement, ces alliés silencieux qui transforment chaque session d’entraînement en expérience inoubliable. J’ai longtemps cru que plus on accumulait de gadgets, mieux on performait. La réalité m’a appris qu’il y a des accessoires qu’on oublie vite au fond d’un placard, et ceux qui deviennent presque une extension de soi. Je vous propose de découvrir ce qui est vraiment devenu indispensable pour moi au fil des années, mais aussi les choix parfois surprenants qui m’ont incité à me séparer de certains objets, même signés par les plus grandes marques comme Zoot, Saucony, Orca ou encore Garmin. À travers cette exploration très personnelle, j’espère vous aider à distinguer le superflu de l’essentiel, tout en partageant mes petits rituels et convictions de passionné.
Les accessoires de triathlon que j’utilise au quotidien : entre confiance et performance
Depuis mes débuts, certains équipements se sont imposés naturellement, presque sans que j’y pense. Le choix s’est affiné avec l’expérience, la connaissance de mon corps et l’envie d’optimiser chaque discipline. À la nage, par exemple, difficile de faire l’impasse sur une combinaison Orca qui épouse parfaitement mes mouvements sans m’encombrer, ou sur des lunettes Arena ajustées à mes repères visuels, même lorsque la lumière change soudainement au petit matin.
- Combinaison Orca : une seconde peau, remarquable pour conserver la chaleur et réduire la résistance dans l’eau.
- Lunettes Arena : ajustement précis, fiabilité à toute épreuve, que ce soit en piscine ou en eau libre.
- Montre Garmin : mon complice pour suivre le moindre battement de mon cœur, mais aussi mes transitions ou mon allure à vélo et à pied.
- Trifonction Zoot : confort et respiration optimale, appréciable sur des séances longues ou lors d’un effort fractionné.
Le triathlon m’a appris à ne pas miser sur le tape-à-l’œil. C’est la régularité et la simplicité de certains accessoires qui font la différence sur le long terme. Qu’il pleuve ou que la fatigue se fasse sentir, ces compagnons sont là, fidèles au poste.
Le vélo : accessoires techniques et vêtements adaptés pour toutes les saisons
Faire le choix d’un équipement vélo, c’est comme composer une partition : chaque accessoire a son rôle, subtil mais essentiel. Sur la selle de mon fidèle vélo de chrono, je privilégie la robustesse et la légèreté, que ce soit dans mes chaussures Craft ou mon maillot Castelli, qui savent affronter la pluie aussi bien qu’une chaleur estivale inattendue.
- Cuissard Assos : maintien musculaire, insert ergonomique, il soulage sur la distance.
- Maillot Castelli : respirabilité et coupe ajustée, idéal en toutes circonstances.
- Gants XU : pour garder le contrôle lors des descentes techniques ou simplement protéger les mains du vent.
- Chaussures Craft : stabilité et transfert de puissance redoutable lors de chaque relance.
J’ai aussi adopté un casque aéro dès mes premières compétitions, mais j’ai fini par privilégier un modèle plus polyvalent, moins oppressant lors des longues sorties. C’est ce genre d’arbitrage qui forge la vérité d’un triathlète au fil des kilomètres.
Chaque détail, du choix des chaussettes à la manière de disposer son ravitaillement dans la poche arrière, peut dessiner la frontière entre un entraînement efficace et une galère évitable. À force d’observer, de tester et d’échouer, je me suis construit un protocole où rien n’est laissé au hasard.
Les accessoires que j’ai revendus : un tri sélectif à contre-courant de la mode
Les débuts en triathlon s’accompagnent souvent de frénésie. J’ai moi-même succombé à l’appel du tout-équipement, pensant que chaque accessoire révolutionnerait mes chronos. Pourtant, certains objets n’ont jamais su trouver leur place dans ma routine, à l’image de chaussures Newton qui, malgré leur renommée, m’ont laissé sur ma faim, ou d’une trifonction Saucony plus adaptée à la morphologie d’autres athlètes qu’à la mienne.
- Chaussures Newton : technologie de l’amorti avant-gardiste, mais sensation trop « flottante » pour mes appuis.
- Trifonction Saucony : coupe peu adaptée, frottements récurrents en course à pied.
- Montre multi-sport trop paramétrable : options sophistiquées mais interface complexe, vite écartée au profit de la simplicité Garmin.
- Ceinture cardio peu fiable : perte de signal fréquente, retour à l’essentiel après plusieurs essais infructueux.
C’est parfois à contre-cœur que je me suis séparé de certains accessoires. Mais le triathlon, c’est aussi cette capacité à reconnaître ses propres besoins et à résister à la pression des effets de mode. Mieux vaut moins d’accessoires mais plus de confiance et de cohérence dans ses choix quotidiens.
Comment je choisis aujourd’hui : réflexes, rituels et intuition affinée
À force d’ajuster mes critères, j’ai développé une méthode presque instinctive pour identifier les accessoires qui m’accompagnent au quotidien. Ce n’est pas la promesse technologique qui me séduit, mais l’évidence lors de l’essai, le confort immédiat et la polyvalence sur diverses distances ou conditions météo.
- Sensations personnelles : rien ne remplace un test sur le terrain, que ce soit sous la pluie ou en pleine canicule.
- Retour d’expérience : échanges constants avec d’autres triathlètes et prise en compte des retours sur la durée.
- Simplicité d’utilisation : préférer l’accessoire intuitif à l’outil complexe, pour rester concentré sur l’effort et non sur la technique.
- Facilité d’entretien : laver, sécher, remonter rapidement, pour ne pas perdre de temps dans la vie de tous les jours.
Ce que je garde, c’est ce qui s’oublie presque tant l’objet se fait discret, présent mais jamais pesant dans ma préparation. Voilà, au fond, ce qu’être triathlète m’a vraiment enseigné : choisir, tester, garder l’essentiel et aimer le processus d’affinage de son matériel année après année.





