Quand une vingtaine d’athlètes calédoniens prennent la route vers Wollongong, au sud de Sydney, ce n’est pas uniquement pour concourir mais pour incarner l’âme même du triathlon : passion, défi et dépassement de soi. Cette ville australienne, désormais emblématique du Triathlon Australie, accueille la finale des championnats du monde où le Challenge Océanien se fait sentir dans chaque foulée, chaque coup de pédale, chaque brasse. Pour ces Fiers Triathlètes venus de Nouvelle-Calédonie, l’équilibre entre la rigueur de l’entraînement et le plaisir de la compétition forge un Esprit Champion inébranlable.
Parmi eux, des histoires touchantes et des exploits retentissants marquent ces journées intenses. Bernard Laigle, à 70-74 ans, a vécu un coup dur avec une crevaison qui l’a contraint à l’abandon alors qu’il dominaient son segment vélo. Pourtant, cette aventure difficile n’a pas brisé sa détermination : en format sprint, il renaît et décroche un podium mérité. À ses côtés, Mathieu Szalamacha, engagé sur la distance olympique, surprend son monde en décrochant le bronze – un exploit calédonien soulignant la montée en puissance de cette jeune équipe. Ces performances évoquent d’autres moments forts partagés avec la communauté triathlète, comme dans mon récit d’expérience lors du triathlon de Royan où la discipline et la cohésion sont clés.
Ici, à l’autre bout du monde, au cœur d’un cadre inspirant et exigeant, la Passion Triathlon des Calédoniens se mêle aux vents marins australiens, portés par l’émulation de la Équipe Calédonie. Ce sont ces moments qui résonnent longtemps, qui transforment des athlètes en véritables ambassadeurs d’un sport exigeant, et qui propulsent leurs Succès Mondiaux.
Engagement et défis : récit d’un combat acharné aux mondiaux de Wollongong
La troisième journée à Wollongong a été riche en émotions. Bernard Laigle, plusieurs fois champion sur le circuit local et réputé pour son vélo, a affronté une épreuve majeure. Sur 1500 mètres de natation, il navigue contre ses faiblesses avant d’entrer dans son élément favori, le vélo. Mais au 28ème kilomètre, une crevaison sur le parcours met brutalement fin à ses ambitions. Ce genre de retournement de situation, on l’a tous vécu dans ce sport où la maîtrise ne suffit jamais totalement face à l’imprévisible. Bernard incarne cet esprit de dépassement et d’humilité.
Après l’abandon douloureux, il revient à la compétition le lendemain en format sprint – plus intense et explosif – pour conquérir la médaille de bronze. Ce moment de rédemption est un superbe exemple de la résilience nécessaire pour exceller dans ce sport. D’expérience, je peux te dire que ces revanches sont souvent les plus savoureuses et motivantes.
- Gestion des imprévus : rester concentré malgré la crevaison
- Importance de la protection du matériel et de la stratégie durant la course
- Maintenir la motivation pour rebondir après un coup dur
| Athlète | Catégorie d’âge | Épreuve | Résultat |
|---|---|---|---|
| Bernard Laigle | 70-74 ans | Olympique (Natation/Vélo/Cap) | Abandon (crevaison) |
| Bernard Laigle | 70-74 ans | Sprint | 3ᵉ place |
| Mathieu Szalamacha | 40-44 ans | Olympique | 3ᵉ place |
| Charlotte Robin | 40-44 ans | Non spécifié | 7ᵉ place |
| Nathalie Viratelle | 45-49 ans | Non spécifié | 6ᵉ place |
Leçons tirées d’une expérience humaine enrichissante
Les triathlètes calédoniens ne se limitent pas aux résultats. Ils incarnent un mélange parfait entre plaisir», «solidarité» et «excellence sportif. Mélanie Hallié résume très bien cet état d’esprit : «L’essentiel c’est de se faire plaisir, et on a eu une super ambiance avec des supporters partout, des mots d’encouragement en français, c’était vraiment très sympa.»
Ce sont ces moments partagés, ces échanges, ces sourires qui te poussent à continuer de t’entraîner, à te surpasser, notamment lorsqu’on a la chance de voir un plateau aussi relevé que celui de ces championnats mondiaux.
- Favoriser l’esprit d’équipe même en individuel
- Apprécier chaque instant, au-delà de la quête de la performance
- Construire un réseau de soutien pendant les compétitions internationales
Exploit calédonien : des podiums qui symbolisent un rêve australien accompli
Dans le tableau final des performances, plusieurs noms se sont distingués. Mathieu Szalamacha est monté sur la troisième marche du podium dans la catégorie 40-44 ans à l’issue d’un parcours où son point fort, la course à pied, a fait la différence après une natation et un vélo bien maîtrisés. Pourtant, ce succès est d’abord un bonus pour lui. Comme il le confiait, l’objectif était d’abord le plaisir et la reconnaissance d’avoir fait une belle course.
De son côté, Marc’harid Laidet s’est classé 31ᵉ dans sa catégorie, fier d’avoir participé et de vivre une atmosphère internationale. Charlotte Robin et Nathalie Viratelle, dans leurs catégories respectives, complètent le palmarès calédonien avec des top 10 qui prouvent la compétitivité croissante de cette Équipe Calédonie.
- Gestion optimale de la natation pour rester dans le peloton
- Stratégie vélo adaptée aux parcours exigeants
- Capacité à garder des forces pour un finish puissant en course à pied
| Athlète | Catégorie | Position | Performance clé |
|---|---|---|---|
| Mathieu Szalamacha | 40-44 ans | 3ᵉ | Cap sur 10 km |
| Marc’harid Laidet | 40-44 ans | 31ᵉ | Participation et expérience |
| Charlotte Robin | 40-44 ans | 7ᵉ | Détermination et constance |
| Nathalie Viratelle | 45-49 ans | 6ᵉ | Solidité mentale |
Pour ceux qui veulent s’inspirer de ces performances ou qui rêvent de franchir leurs propres limites, je recommande chaudement de suivre la saison en France et ailleurs. Tu trouveras beaucoup d’enseignements sur le triathlon de Royan, ou encore la progression des ambassadeurs comme Mathieu Roux à Saint-Quay Portrieux.
Les clés pour intégrer l’esprit d’un succès mondial
Pour vivre ton propre rêve australien ou exceller ailleurs, quelques fondamentaux ressortent de ces récits :
- Discipline dans l’entraînement, sans jamais oublier le plaisir
- Savoir rebondir face aux aléas, sans perdre l’énergie du défi
- Être entouré pour bénéficier d’un soutien moral et technique
- Développer une polyvalence entre natation, cyclisme et course
- Transformer chaque compétition en expérience d’apprentissages


